Je pars en vacances
À moi les
journées en pleine nature, les grands champs chauffés par le soleil où l’herbe
craque sous nos pas.
À moi l’air
salin du fleuve que le vent apporte du large.
À moi les
petits villages sympathiques avec leurs maisons coquettes ignorant les « monster
houses ».
À moi les
réveils matinaux aux cris des corneilles et à ceux des mouettes qui se
disputent quelques restes.
À moi les
ciels parsemés d’étoiles impossible à voir à la ville.
Kamouraska, me
voilà !
Trois semaines
loin de la ville que je serai pourtant heureuse de retrouver le 13 août.