Fait divers
La semaine dernière, une femme de 67 ans a été assassinée par trois jeunes voyous qui voulaient lui voler son sac à main. Les enfants de cette dame, qui a travaillé toute sa vie et qui commençait seulement à en profiter, demandent une peine exemplaire.
Mais voilà que s’élèvent des voix pour excuser ces pauvres jeunes. Leurs amis disent qu’ils n’ont pas eu de chance, que c’est un mauvais coup qui a mal tourné, qu’elle a résisté au lieu de se laisser faire. Qui peut dire quelle réaction il aurait lors d’une agression ? N’est-ce pas un réflexe normal de se défendre ?
Un chroniqueur de La Presse a comparé ce meurtre gratuit à un incident survenu dans sa polyvalente, alors qu’un jeune s’était fait tabasser par un dur de l’école qui aujourd’hui est devenu un honorable agent d’immeubles. La comparaison est boiteuse. Il y a toute une différence entre une bagarre d’écoliers et des vauriens qui battent une vieille dame à mort.
Un spécialiste est même allé dire à la radio qu’il y a des jeunes qui gèrent mal leur montée de testostérone.
Je veux bien qu’il y ait réhabilitation, mais il faut d’abord qu’il y ait punition. Sinon quel message envoie-t-on aux jeunes ? Le message que dans la Belle Province, les petites vieilles de 67 ans n’ont pas une grande valeur. Jeunes fous, frappez, libérez-vous de votre surplus de testostérone, de toute façon vous êtes appelés à un brillant avenir dans l’immobilier.
Pourquoi s’en prendre à la flèche, quand le tireur est présent ?
(Maxime indienne)