jeudi 26 novembre 2009
L'honnêteté
L’honnêteté
Par une froide journée d’hiver, une panne de chauffage nécessita les services d’un électricien. Ce monsieur, père de famille dans la cinquantaine était donc un homme d’expérience.
Mon fils partait pour l’université. L’homme sage nous demanda à quoi il se destinait. Mon mari, fier de répondre : « Il étudie pour devenir avocat ». Et l’homme de répliquer d’un air entendu : « Ah ! il étudie pour devenir voleur ! » Étant à la merci du travail du technicien, nous avons avalé l’insulte sans rien dire.
Quand est venu le temps de le régler pour ses services, il posa la question qui le révéla dans toute sa morale : « Préférez-vous payer avec ou sans facture ? »
Avait-il dit « voleur » ?
jeudi 19 novembre 2009
La beauté
La beauté
La beauté, c’est relatif
On peut la voir chez une petite fille aux cheveux blonds
Ou chez un petit garçon espiègle et mignon
Dans les yeux d’une vieille dame aux cheveux blancs
Ou dans l’élégance et le charme d’un monsieur grisonnant
Il est aussi vrai que les yeux sont le reflet de l’âme
Et qu’une personne peut être belle par sa grandeur d’âme
Comme le dit le vieil adage
La beauté n’a pas d’âge
Mais la jeunesse avec sa peau lisse et ferme
Éblouit, séduit et conquiert sans peine
C’est une étape de la vie qui passe très vite
Beaucoup plus longue est la suite.
La beauté, c’est relatif
On peut la voir chez une petite fille aux cheveux blonds
Ou chez un petit garçon espiègle et mignon
Dans les yeux d’une vieille dame aux cheveux blancs
Ou dans l’élégance et le charme d’un monsieur grisonnant
Il est aussi vrai que les yeux sont le reflet de l’âme
Et qu’une personne peut être belle par sa grandeur d’âme
Comme le dit le vieil adage
La beauté n’a pas d’âge
Mais la jeunesse avec sa peau lisse et ferme
Éblouit, séduit et conquiert sans peine
C’est une étape de la vie qui passe très vite
Beaucoup plus longue est la suite.
(septembre 2007)
samedi 14 novembre 2009
Pour que tu m'aimes encore
abeilles50 lance son défi numéro 15 :
« Pour que tu m'aimes encore »
Pour que tu m’aimes encore
Après toutes ces années
Passées à tes côtés
Que pourrais-je inventer
Pour que tu m’aimes encore
Des folles nuits d’amour
Comme aux premiers jours
Jusqu’à c’que tu cries au secours
Pour que tu m’aimes encore
Et si je t’amenais en croisière
Voir les pays que tu préfères
Je serais ta guide particulière
Pour que tu m’aimes encore
Finis les travaux d’entretien
J’engage quelqu’un demain matin
Tu seras libéré enfin
Pour que tu m’aimes encore
Mais à quoi sert tout cela ?
Puisque tu es encore là
Je ne dois pas être si pire que ça
Puisque tu m’aimes encore
mardi 10 novembre 2009
Voie d'urgence
Voie d’urgence
Activez la sirène
Ouvrez-moi le chemin
Je veux être la reine
Forcer mon destin
Je veux me régaler de musique
Peindre les plus beaux décors
M’adonner à des activités physiques
Profiter de la vie avant la mort
Sans cesse, la vie me bouffe
Avec ses multiples obligations
Je n’ai plus de ressources
Les rides ornent mon front
Ce n’est pas d’avancer en âge qui est troublant
C’est la peur de ne pas réaliser ses ambitions
Chaque jour qui passe avec acharnement
Bloque la route à mes aspirations
Si la circulation est trop dense
J’ouvrirai une nouvelle voie
Et enfin j’aurai la chance
De réaliser quelques exploits
Activez la sirène
Ouvrez-moi le chemin
Je veux être la reine
Forcer mon destin
Je veux me régaler de musique
Peindre les plus beaux décors
M’adonner à des activités physiques
Profiter de la vie avant la mort
Sans cesse, la vie me bouffe
Avec ses multiples obligations
Je n’ai plus de ressources
Les rides ornent mon front
Ce n’est pas d’avancer en âge qui est troublant
C’est la peur de ne pas réaliser ses ambitions
Chaque jour qui passe avec acharnement
Bloque la route à mes aspirations
Si la circulation est trop dense
J’ouvrirai une nouvelle voie
Et enfin j’aurai la chance
De réaliser quelques exploits
(septembre 2007)
Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.
Sentir, aimer, souffrir, se dévouer, sera toujours le texte de la vie des femmes.
(Honoré de Balzac, Eugénie Grandet)
mardi 3 novembre 2009
Le lac en septembre
Le lac en septembre
J’écris que je vous aime
Dans la chambre au deuxième
Comme une enfant en pénitence
Depuis que vous l’avez quittée
Je pense et je repense
À l’été passé
Au bout du chemin qui mène au lac
Les feuilles tombent sur le hamac
Où vous dormiez souvent à deux
Sur le ponton la chaise bleue
Si confortable, la grande table
Pour nos pique-niques improvisés
Les cailloux blancs du bout du quai
Et vos dessins sont dans ma chambre
Vous avez quitté le lac en septembre
Nous avions encore tant de choses à faire
Grimper sur le dos du mont Éléphant
Bâtir un radeau avec les enfants
Couper et ranger le bois pour l’hiver
Vous avez quitté le lac en septembre
C’était bien trop tôt
Tirés les rideaux et fermées les chambres
Il fait encore beau.
Clémence Desrochers
J’écris que je vous aime
Dans la chambre au deuxième
Comme une enfant en pénitence
Depuis que vous l’avez quittée
Je pense et je repense
À l’été passé
Au bout du chemin qui mène au lac
Les feuilles tombent sur le hamac
Où vous dormiez souvent à deux
Sur le ponton la chaise bleue
Si confortable, la grande table
Pour nos pique-niques improvisés
Les cailloux blancs du bout du quai
Et vos dessins sont dans ma chambre
Vous avez quitté le lac en septembre
Nous avions encore tant de choses à faire
Grimper sur le dos du mont Éléphant
Bâtir un radeau avec les enfants
Couper et ranger le bois pour l’hiver
Vous avez quitté le lac en septembre
C’était bien trop tôt
Tirés les rideaux et fermées les chambres
Il fait encore beau.
Clémence Desrochers
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