Chez tous les peuples, il s’est toujours trouvé un jour de l’An. En Europe, c’est depuis l’année 1564 soit trente ans après la découverte du Canada qu’on fête le jour de l’An le 1er janvier plutôt que le 1er avril.
Sous le régime français, dès la barre du jour, on tire des coups de canon et on se livre à des décharges de fusils. Après l’échange d’étrennes et les souhaits d’usage, on se rend assister à la messe.
Au dix-neuvième siècle, dans certaines régions du Québec, des groupes se formaient et allaient de maison en maison éveiller les gens à coups de fusil. Le maître de maison ouvrait la porte, on se souhaitait la bonne année, on prenait un p’tit coup, on mangeait des croquignoles puis on se rendait à une autre maison et ça recommençait.
Sur l’Ile d’Orléans et la Côte-Sud on élevait des bûchers. C’est par ces feux qu’on échangeait les vœux avec les parents de l’autre rive, toute communication étant rompue durant la rude saison d’hiver.
Il y avait aussi la bénédiction paternelle que l’aîné des enfants demandait et tous de s’agenouiller devant le père pour la recevoir.
De toutes ces coutumes, il ne reste que les vœux et les repas bien arrosés en famille ou entre amis.
Bonne Année à tous !