dimanche 30 janvier 2011
Mijoty la petite sorcière
Mijoty la petite sorcière
Mijoty est une petite sorcière
Qui vit retirée sur ses terres
Elle cultive plantes et herbages
Pour créer les potions qui soulagent
Un jour en testant un élixir
Elle s’envola sans pouvoir réagir
C’est au Québec qu’elle échoua
Dans la neige et le froid
Elle modifia son costume
Pour éviter les vilains rhumes
Depuis elle cherche une solution
Pour retourner à la maison
C’est par un soir de pleine lune
Qu’elle sortit de son hébétude
Elle alla voir un sorcier huron
Pour améliorer sa potion
Et c’est ainsi qu’elle put retourner
Chez elle en toute tranquillité
mardi 25 janvier 2011
Un aller-retour Montréal-Québec
Mille-et-Une est un blogue qui propose, une fois par mois, une photo à partir de laquelle on doit inventer une histoire
Un aller-retour Montréal-Québec
Gertrude travaille comme préposée dans un hôpital psychiatrique. Aujourd’hui, elle s’est endimanchée, parce qu’elle prend le train pour aller voir sa grande amie à Québec. Louise et elle se sont connues au travail, mais Louise est retournée vivre dans sa ville natale. Comme à chacune de leurs rencontres, les blagues et la bonne humeur seront au rendez-vous.
Gertrude est née avec une malformation cardiaque et il y a cinq ans, elle a subi une opération à cœur ouvert. Depuis, elle se sent revivre et elle veut profiter de tout ce que la vie a de beau à offrir.
Ce que Gertrude ne sait pas, c’est qu’elle n’utilisera pas son billet de retour, parce que cette nuit, la grande Faucheuse viendra la chercher durant son sommeil.
mercredi 19 janvier 2011
Savoir de quel côté son pain est beurré
Pastel d'après une photo de Liedich
Je relève le défi de Violette d'utiliser des métaphores sur le pain
Depuis quelques années, mon tilleul héberge une famille d’écureuils. Cette année, ils ont fait leur nid très haut dans les branches, ce qui signifie normalement un hiver enneigé. Les parents écureuils avaient beaucoup de pain sur la planche pour remplir la cage à pain pour l’hiver. Jour après jour, ils travaillaient sans relâche pour amasser noix, glands, petits fruits et cacahuètes en prévision des jours froids. C’est ce qu’on appelle gagner son pain à la sueur de son front. Pas question pour la petite famille de passer l’hiver au pain sec et à l’eau.
Certains jours, le paternel se faisait grossier comme du pain d’orge, allant jusqu’à s’approvisionner dans la mangeoire des oiseaux. Quand le gros merle rôdait par là, il cherchait à lui faire passer le goût du pain. L’écureuil reculait, l’air innocent ; comme on dit chez nous, il avait l’air d’un pain béni. Puis il s’éloignait l’air de dire : moi Monsieur, je ne mange pas de ce pain-là.
Voilà l’histoire pas compliquée de cette petite famille dans mon arbre. Je suis certaine qu’elle se vendra comme des petits pains chauds.
mercredi 12 janvier 2011
La Grise
La Grise
Mon oncle avait un cheval
Il l’appelait « La Grise »
Quand il attelait l’animal
Pour aller à la coopérative
Nous les enfants sagement
Attendions ses directives
Parce qu’il avait dit en déjeunant
Que ceux qui m’aiment me suivent
Le dimanche, c’est en voiture
Qu’à l’église nous nous rendions
Au retour, mon oncle chantait
En chœur le refrain nous reprenions
L’été, légèrement vêtus on allait
Mais l’hiver emmitouflés nous étions
J’en parle à l’imparfait
Elle est si loin cette vision
Puis un jour, fini La Grise
Une auto fit son apparition
Au champ elle resta soumise
C’est la loi de l’évolution
Elle est partie un jour, La Grise
Peut-être d’ennui, jamais nous ne saurons
Mais son souvenir ravive
En moi bien des émotions
Mon oncle avait un cheval
Il l’appelait « La Grise »
Quand il attelait l’animal
Pour aller à la coopérative
Nous les enfants sagement
Attendions ses directives
Parce qu’il avait dit en déjeunant
Que ceux qui m’aiment me suivent
Le dimanche, c’est en voiture
Qu’à l’église nous nous rendions
Au retour, mon oncle chantait
En chœur le refrain nous reprenions
L’été, légèrement vêtus on allait
Mais l’hiver emmitouflés nous étions
J’en parle à l’imparfait
Elle est si loin cette vision
Puis un jour, fini La Grise
Une auto fit son apparition
Au champ elle resta soumise
C’est la loi de l’évolution
Elle est partie un jour, La Grise
Peut-être d’ennui, jamais nous ne saurons
Mais son souvenir ravive
En moi bien des émotions
mercredi 5 janvier 2011
Vie de quartier
Vie de quartier
Il est seize heures, le jour s’achève
C’est une courte journée de janvier
D’une cheminée, la fumée s’élève
Des passants pressent le pas pour se réchauffer
Les fines branches des arbres
Vibrent au vent d’ouest léger
Un chien aboie parce qu’on le regarde
Un homme lui crie de la fermer
Ma voisine arrose sa patinoire
Les enfants s’y amuseront demain
Voilà c’est déjà le soir,
C’est la vie dans son quotidien
Il est seize heures, le jour s’achève
C’est une courte journée de janvier
D’une cheminée, la fumée s’élève
Des passants pressent le pas pour se réchauffer
Les fines branches des arbres
Vibrent au vent d’ouest léger
Un chien aboie parce qu’on le regarde
Un homme lui crie de la fermer
Ma voisine arrose sa patinoire
Les enfants s’y amuseront demain
Voilà c’est déjà le soir,
C’est la vie dans son quotidien
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