vendredi 29 octobre 2010

Halloween


Halloween

Sorcières, monstres et squelettes
Sortez de votre cachette
Aujourd’hui, c’est votre fête
Les citrouilles sont aux fenêtres

Tout costumés les enfants
De porte en porte vont gaiement
Pour demander aux plus grands
Bonbons à s’mettre sous la dent

Et voilà que je devine
Vous vous dites « quelle gamine »
C’est rendu qu’elle dessine
Une sorcière pour l’Halloween

dimanche 24 octobre 2010

L'âgisme

Pastel d'après une photo de oiseaubird

L’âgisme

Dans mon journal régional cette semaine, il était question d’âgisme. D’après un sondage réalisé auprès des personnes âgées, pour la journée des aînés le 1er octobre, 81 % des aînés disent en être victimes.

Les blâmes qui reviennent le plus souvent sont que les aînés coûtent cher à cause de leur retraite et qu’ils prennent trop de place dans les hôpitaux. Mais ils ont cotisé pour leur retraite et n’ont-ils pas droit aux avantages du système de santé qu’ils ont contribué à bâtir ?

On passe sous silence que plusieurs personnes âgées sont impliquées dans la communauté en faisant du bénévolat dans les hôpitaux, les maisons de retraite, les écoles, etc.

Je crois qu’il faut valoriser l’apport des aînés à la communauté et cesser de dire dans les médias que tous les maux qui arrivent sont dus au vieillissement de la population. C’est faux, il y a plusieurs autres facteurs en cause.

Vous ne savez donc pas, enfant, quel Saint Mystère,
En becquetant partout, remplit l’oiseau pieux ?
Les petits sont dans l’arbre au fond du nid joyeux ;
Pour vous, c’est un oiseau ; mais, pour eux, c’est un père !
Alexandre Dumas, fils

dimanche 17 octobre 2010

Mon havre

Pastel d'après une photo originale de Marguerite-Marie

(Ma participation au défi de Colette)

Mon havre

Il est un endroit
Digne d’un roi
Où j’ai plaisir à me retrouver
En toute tranquillité
C’est un petit coin de Paradis
Où j’aime être à l’abri
Sous le vieux saule au bout du jardin
Un banc de bois, mon vieux copain
C’est assise là que je compose
Mes textes en rimes ou en prose
Tout à côté, un beau pommier
Et plusieurs plans de framboisiers
Pour orner tout ça, quelques fleurs
Violettes, hortensias et pois de senteur
Trois pruniers complètent le tout
C’est pas le Pérou, mais c’est chez nous
C’était chez nous il y a longtemps
Quand je vivais chez mes parents
Il est gravé dans ma mémoire
Et j’y retourne certains soirs

dimanche 10 octobre 2010

Le mors aux dents

Photo d'une rue de Saint-Ubalde, un village du Québec


Je relève le défi de Violette d'utiliser dans l'ordre les métaphores suivantes :
Croquer la vie à belles dents
Avoir les dents longues
Grincer des dents
Mentir comme un arracheur de dents
Se casser les dents
Serrer les dents
Se rouiller les dents
Être sur les dents
Avoir une dent contre quelqu'un
Lorsque les poules auront des dents
Ne pas desserer les dents
Remâcher entre ses dents
Claquer des dents


Le mors aux dents

Comme passe vite le temps
Je croque la vie à belles dents
Ne pensez pas une seconde
Que j’ai les dents longues
Il y a des choses évidemment
Qui me font grincer des dents
Exemple celui qui ment
Comme un arracheur de dents

Je commence un cours de danse africaine
Parce que les rythmes m’entraînent
J’espère évidemment
Ne pas me casser les dents
Comme disait ma maman
Fonce et serre les dents
Après un effort déployé
On dit avoir les os rouillés
Mais que signifie maintenant
L’expression se rouiller les dents

Une amie m’a dit récemment
Avoir une dent contre quelqu’un
Je lui ai dit bien gentiment
Que lui et moi ne formions qu’un
Elle pardonnera qu’elle prétend
Quand les poules auront des dents
Et tout ça évidemment
Sans jamais desserrer les dents
C’est un très mauvais jugement
Que de remâcher entre ses dents

Mon histoire est cousue de fil blanc
Et pour faire bonne mesure
J’ai pris ma température
Voilà que je claque des dents

Vous ne serez pas surpris si je vous dis
Que dans ma pharmacie
En fait de médicaments
Je suis armée jusqu’aux dents

lundi 4 octobre 2010

Octobre

Acrylique sur toile

Octobre

Me suis levée de bon matin
Comme je le fais au quotidien
Pour faire ma marche, quand soudain
Le froid me saisit, tiens, tiens…

C’est octobre que l’on accueille
De l’été faisons le deuil
Et surtout ayons bon œil
Pour admirer la couleur des feuilles

Hier, suis allée aux pommes
Avec mon amie Simone
Ai rencontré un beau jeune homme
Ouille ! mon cœur qui cogne

Aussi acheté une citrouille
Pour l’Halloween, faire une belle bouille
Suis pas revenue bredouille
À mon mari ai chanté pouilles

Y a de la gelée sur les toits
C’est un signe qu’il fait froid
J’ai les yeux qui me larmoient
J’ai froid, vieille coquille de noix

En marchant le long du chemin
Mes pensées s’envolent au loin
Revenons dans le quotidien
Ce grand air m’a donné faim