lundi 8 octobre 2007

Gatineau en musique

(Normand au parc de la Confédération à Ottawa)

Gatineau en musique

Partis tôt le matin, nous roulons sur l’autoroute 15 sur la musique de Joe Dassin. Plus de 25 ans après sa mort, sa musique nous touche encore et les paroles n’ont pas vieilli. Nous entrons dans Lachute sur « Mon village au bout du monde », vient ensuite « Le Café des Trois-Colombes », suivi de « Dans les yeux d’Émilie », chanson qui parle du froid de l’hiver ressenti plus intensément par la perte de l’amour. Nous sommes alors dans un petit village pauvre et perdu dans les bois, où l’on doit se sentir terriblement isolé par les froides journées d’hiver. C’est avec la poésie de Clémence que nous longeons les doux paysages de la rivière des Outaouais. Et nous entrons dans Gatineau sur la musique cubaine de Beach Party.

Notre première visite est pour le Musée national des beaux-arts du Canada à Ottawa. On y expose des paysages d’Auguste Renoir. Je suis impressionnée par la façon dont il peint des personnages sans les dessiner vraiment. Après la visite, nous décidons de luncher dans un parc voisin du musée. Je prends en photo une jeune punk avec une ombrelle près d’un lampadaire. J’aimerais la peindre au pastel.

Ensuite, nous nous promenons dans quelques rues avoisinantes en nous attardant dans les rues du marché. C’est un coin pittoresque avec cafés-terrasses qui fait penser à l’Europe.

En fin d’après-midi, nous arrivons chez Joanne et Daniel. Avec eux, nous nous rendons au quai des Artistes pour la croisière sur la rivière des Outaouais. Croisière de quatre heures, avec souper. Le temps est doux, le décor magnifique et la fin du jour nous réserve un splendide coucher de soleil qui rosit tout le paysage.

Nous passons la nuit chez nos amis. Le retour s’effectue par le même chemin. Cette fois, c’est la musique mexicaine qui prolonge la fête. La fin du voyage se fait avec Dan Bigras et ses chansons de Reggiani, Léveillée, Vigneault, Ferland et Richard Desjardins avec sa voix rocailleuse qui donne plus de poids aux paroles et qui fait mal, d’un mal qui fait du bien.

Voyager en musique, c’est comme voyager deux fois.

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