mercredi 12 septembre 2007

La retraite

(le beau-frère Jacques rêvant devant le fleuve à Kamouraska)


La retraite

Depuis le paradis terrestre
L’homme doit travailler pour sa survie
Ses obligations jour après jour le stressent
Enfin arrive la retraite et puis…

Habitué à un horaire chargé
Se sentir utile parce qu’on met l’épaule à la roue
Et du jour au lendemain, tout est changé
Heureux d’être libre, mais perdu surtout

Les premiers temps, ne rien faire
Ne plus entendre le cadran
Ne plus s’astreindre à un horaire
Voir passer les heures lentement

Certains passionnés jouent au golf ou bricolent
D’autres s’ennuient, cherchent un emploi temporaire
D’autres enfin ont plein d’idées, mais le temps s’envole
Quelques-uns succombent, quelle triste affaire

La retraite devrait être un temps de plein épanouissement
Avoir des rêves, travailler à se valoriser
Oublier les raideurs et malaises dus au vieillissement
Voilà l’âge d’or apprivoisé
C’est ça la retraite, mes enfants !

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Conjuguer le verbe avoir par le verbe être, voilà le chic de la dite retraite Le reste n' est que prétexte et nervositée...

gaelac a dit…

La retraite: cela existe-t-il pour la femme mariée, avec enfant et petits-enfants ???