vendredi 18 juillet 2008

Je pars en vacances, de retour le 1er août


Je pars en vacances, de retour le 1er août

Viennent les vacances
Vienne le beau temps
Je suis en partance
Vers le Bas-Saint-Laurent

J'apporte dans mes bagages
Papiers et crayons
Pour croquer paysages
Écrire quelques lignes au plomb

Je reviendrai régénérée
Pleine d'idées sous mon chapeau
C'est en toute amitié
Que je vous dis à bientôt

(Avant les vacances, c'est la distribution des prix. Voir le billet ci-dessous...)

Le prix "Arte y Pico"



Le prix "Arte y Pico" nous vient d’Uruguay, créé par Eseya, jeune femme artisan d’art qui fabrique des poupées de lainage et tissus parfois naïves, parfois d’une immense tendresse, mais toujours empreintes de poésie et de cette vie magique, quasi poignante aux portes du sacré, qui anime l’ensemble de l’art populaire sud-américain.

Rosie sur son blogue m’a honorée. Elle a dit des choses vraiment gentilles à mon sujet. Je l’en remercie. Quand vous êtes à votre tour « honoré(es)», voici les règles à respecter:

1/ Vous devez choisir les blogues que vous estimez mériter ce prix pour leur créativité, conception, matériel intéressant et contribution à la communauté de bloggeurs, quelle que soit la langue

2/ Chaque prix doit contenir le lien vers le blogue de son auteur pour être visité par tous

3/ Chaque lauréat doit montrer son prix et remettre le nom et le lien vers le blogue qui lui a donné

4/ Le lauréat doit montrer le lien de l'Arte y Pico sur son blogue

5/ Et afficher les règles.

Tous les blogues affichés dans mes favoris mériteraient ce prix. Mais comme il faut choisir, en voici trois que je vous recommande fortement.

Le blogue de Zoreilles : c’est une écrivaine de grand talent qui sait nous faire visiter de façon virtuelle son pays que peu de gens connaissent, l’Abitibi. Mieux qu’un dépliant touristique, avec beaucoup d’amour, elle nous raconte les personnes et la vie là-bas. Elle nous parle aussi des Îles de la Madeleine, pays de ses ancêtres. C’est avec beaucoup de plaisir que vous découvrirez son entourage.

Le blogue de Femme Libre : elle nous parle de sa solitude amoureuse, de ses rencontres, de ses désirs, de la vie avec des ados et de yoga. Professeure à la retraite, elle travaille fort pour obtenir son diplôme qui lui permettra d’enseigner le yoga. Elle rejoint plusieurs femmes et hommes aux prises avec les problèmes de notre époque.

Enfin, le blogue Plaisirs : professeure de philosophie, Encre se perfectionne en calligraphie et aimerait en vivre un jour. Elle s’adonne aussi à l’aquarelle et peint de très jolies choses. Elle nous donne un aperçu de son regard sur les choses de la vie. Vous apprécierez sûrement votre visite.

jeudi 10 juillet 2008

Les châteaux


Les châteaux

En peignant cette toile, m’est revenue à la mémoire une chanson que j’apprenais enfant à l’école :

Le premier château que l’on possède
Quand on est encore tout petit
C’est un beau château de sable tiède
Que devant la mer on construit
Il a des fenêtres, des portes
Et l’on peut y danser autour
Mais le soir venu, le flot l’emporte
Ce château ne dure qu’un jour

Le second château qui s’accompagne
Des chansons qu’on chante à vingt ans
C’est le château bleu qu’au ciel d’Espagne
Chacun peut construire en rêvant
Transparent palais tout en glace
Chaque nuit, on croit bien le voir
Mais le lendemain, le jour l’efface
Ce château ne dure qu’un soir

Le plus beau château qui sur la terre
Fait pâlir l’étoile et le jour
C’est dans un pays plein de mystère
Le divin château de l’amour
Il a le parfum qui nous grise
Il est pur comme un soir d’été enchanté
Il est éternel parmi la brise
Mais il n’a jamais existé

mercredi 2 juillet 2008

Balade au bord de l'eau


Balade au bord de l’eau

Le village surplombe une falaise. Pour accéder à la rivière, on emprunte une rue en pente ou un petit sentier abrupt à travers les crans.

Ma rivière, c’est la rivière Des Prairies qui sépare l’île de Montréal de l’île Jésus. Champlain la baptisa ainsi en l’honneur d’un de ses compagnons, François des Prairies qui s’y était égaré lors d’une expédition d’exploration. Auparavant, elle portait le nom indien de Skawanodi.

Elle a vu défiler de grands explorateurs, des missionnaires, des aventuriers, des coureurs des bois. Alors qu’il naviguait dans les rapides, le père Nicolas Viel, un récollet y fut noyé, avec son disciple huron Ahuntsic, par les Iroquois. Depuis lors, ces rapides situés entre le pont de Cartierville et le pont Viau portent le nom de Sault-aux-Récollets.

En 1696, Vachon de Belmont, un sulpicien y faisait construire le fort Lorette et le dotait d’une chapelle, laquelle devenue trop petite fut remplacée par l’actuelle église de la Visitation, près du pont Papineau.

Mon bord de l’eau est situé à l’est du pont Pie IX. Je viens m’y promener pour la tranquillité. Ici pas de circulation, l’eau coule inexorablement vers le fleuve. On entend la musique du vent dans les feuilles des trembles qui longent la rivière et le chant d’une variété d’oiseaux.

Passent les saisons
Passent les ans
La rivière continue son parcours
Indifférente aux modes
Scintillante sous le soleil
Violente par temps maussade
Cruelle à ses heures
Endormie sous les glaces l’hiver
Rugissante sous les embâcles du printemps
Et si belle dans toutes ses transformations