mardi 27 décembre 2011

2012


Je souhaite à tous une bonne et heureuse année !
Que 2012 vous apporte santé, bonheur et paix.
Je serai en pause jusqu'au 3 janvier.

lundi 19 décembre 2011

Citations pour Noël



Citations pour Noël

Ce qui compte à Noël ce n’est pas de décorer le sapin, c’est d’être tous réunis.  (Kevin Brigt)

Le temps c’est quand on va d’un Noël à l’autre.  (Paul Villeneuve)

Noël, c’est la veille, c’est l’attente.  (Georges Dor)

Noël n’est pas un jour ni une saison, c’est un état d’esprit.  (Kalvin Coolidge)

L’enfance c’est de croire qu’avec le sapin de Noël et trois flocons de neige, toute la terre est changée.  (André Laurendeau)

L’agréable dans les cadeaux d’argent qu’on reçoit pour Noël, c’est qu’ils sont si faciles à échanger.  (Benjamin Winston)

lundi 12 décembre 2011

La première neige

Acrylique d'après une idée originale de Rémi Clark

La première neige

La première neige est tombée
Et le froid s’est installé
Les dernières feuilles craquent sous les pas
L’hiver est bien là

Les enfants sont excités
Les travailleurs exaspérés
Dans les rues, congestion il y a
L’hiver est bien là

C’est le temps des festivités
Bonjour Noël et fin d’année
Sur les tables, boissons et petits plats
L’hiver est bien là

Mais beaucoup de pauvreté
Des quêteux mal habillés
Ont faim et tremblent de froid
L’hiver est bien là

lundi 5 décembre 2011

Émotion

Pastel d'après une photo de Roger

Émotion

Je tourne mes regards vers l’espace là-bas,
Je songe à ces beautés que je ne verrai pas.
Que de brûlants midis étendus sur les plaines,
Ruisselants de rayons comme l’eau des fontaines,
Que d’enivrants bonheurs, répandus à foison
Qui viendraient, s’assoiraient au seuil de ma maison !
Je n’aurais pas besoin d’aller jusqu’à ma porte,
Le jour prodiguerait une chaleur si forte,
Le soleil danserait dans de si clairs rayons,
Animant les jardins, mûrissant les brugnons,
Qu’il entrerait ainsi, par mes fenêtres closes,
Un long frisson de vie, un murmure de roses.
Le soir s’embaumerait aux fleurs des résédas,
Et serait bruissant comme du taffetas.
Avec tant de lenteur, viendrait le crépuscule,
Qu’on croirait entrevoir l’infini qui recule
Et se recueille, avant de presser dans ses bras
L’horizon qui s’émeut, s’approche, pas à pas.
Que d’appels oppressés, de frissons, de musique,
Éperdus, haletants comme un plaisir physique,
Quelle épuisante extase et quel troublant émoi,
Dans les soirs accablés, monteraient jusqu’à moi!…
Mais j’irais, me cachant dans la nuit, sous ses voiles,
Dérober le repos immortel des étoiles,
Et je ne serais plus qu’un doux astre qui luit,
Quand elles pâliraient de langueur dans la nuit…

Éva Senécal
(Tiré de La course dans l’aurore, La Tribune, 1929)