samedi 27 juin 2009

Fruits et légumes

(image prise sur internet)

abeilles50 a lancé un nouveau défi sur son blogue : écrire un texte où les vedettes sont des fruits et des légumes.

Fruits et légumes

C’était une journée d’été. J’avais mis ma robe à pois marine et mes souliers rouge tomate. Je pris mon sac à emplettes vert pomme. Et dans mon auto jaune banane, je filai vers le marché.

C’est alors qu’un gros monsieur à tête d’artichaut, mit mon auto en chou-fleur. Folle de rage, je lui dis : « Eh patate ! tu peux pas voir à tes oignons ? Pour un peu, j’étais dans le champ de maïs. »

Sur un ton mi-figue, mi-raisin, il me dit que j’étais dans les prunes. Puis arriva un policier au teint olive qui remit de l’ordre dans cette salade.

Au marché, une femme en forme de poire, qui m’appelait mon chou, m’offrit fèves et navets.

De retour à la maison, les carottes étaient cuites.

jeudi 25 juin 2009

Nouvelle-France

(Hôtesse des fêtes de la Nouvelle-France à Québec cet été)


Nouvelle-France

Elles sont parties de France
Pour un monde meilleur
Par leur courage et leur endurance
Elles ont vaincu la peur

Travaillant sans relâche
Pour bâtir un pays
S’attelant à toutes les tâches
De l’aube jusqu’à la nuit

Épouses aimantes et fières
Leurs nombreux enfants
Ont défriché les terres
Qui longent le Saint-Laurent

Nous leur devons cet héritage
De vaillance et de détermination
Et je veux ici rendre hommage
À ces pionnières de notre nation

dimanche 21 juin 2009

L'aviateur

Aéroport de l'Ancienne-Lorette, Québec, 2 juin 1963
abeilles50 a lancé un défi sur son blogue : écrire une chanson avec un refrain (présent au moins deux fois) pour exprimer une colère, un amour ou un ressenti. Voici ma participation.


L’aviateur

En m’éveillant ce matin
Un souvenir me revint
Celui d’un jeune garçon
Un féru d’aviation
Qui pour épater sa belle
Voulu l’am’ner dans le ciel

Dans un Cessna 150
Durant les années 60
Voir la vie du haut des airs
N’était pas chose familière

Mademoiselle était distante
Voulait son indépendance
Après mille fantaisies
Et quelques acrobaties
Il trouva ce beau prétexte
Viens je t’emmène à Québec

Dans un Cessna 150
Durant les années 60
Voir la vie du haut des airs
N’était pas chose familière

Il tira bien ses ficelles
Et conquit la jouvencelle
Ils s’unirent finalement
Et eurent de nombreux enfants
Ainsi finit la chanson
D’un mordu d’aviation

Dans un Cessna 150
Durant les années 60
Un jeune pilote amateur
De sa belle gagna le coeur

mercredi 17 juin 2009

Emmène-moi au bout du monde

(D'après une photo de meretnature)

Emmène-moi au bout du monde

Emmène-moi au bout du monde
Emmène-moi comme autrefois
Emmène-moi rien qu’une seconde
Est-ce si loin tout ça pour toi ?
Pourquoi faut-il que dans la vie
Il soit des jours où c’est fini,
Pourquoi faut-il que dans ma vie
Ce soit toi qui me l’aies appris ?

Souviens-toi le dimanche
On regardait passer
Ceux qui avaient de la chance
Ceux qui ne sont pas pressés
Ceux qui ne sont pas à pied
On se contentait d’un banc
Ou d’un carré de pelouse
Et tu me disais : viens-t’en,
Mais moi je regardais ta blouse
Quels beaux dimanches c’étaient
Et l’on s’aimait et l’on s’aimait

Une fois de temps en temps
Un cinéma de quartier
Après c’était le restaurant
Oubliant les cafés
Envahis et troublés
En revenant chez nous
Pas un mot entre nous
On se retrouvait très loin
Je crois tout au bout du monde
On s’oubliait très loin
À peine quelques secondes

Emmène-moi au bout du monde
Emmène-moi comme autrefois
Emmène-moi rien qu’une seconde
Est-ce si loin tout ça pour toi ?
Pourquoi faut-il que dans la vie
Il soit des jours où c’est fini,
Pourquoi faut-il que dans ma vie
Ce soit aujourd’hui jeudi ?


Claude Léveillée

mercredi 10 juin 2009

Cinq petits bonheurs


Cinq petits bonheurs

J’ai été taguée par Marguerite-Marie
Il s’agit de nommer cinq petits bonheurs

J’aime par un beau soir d’été à la campagne
M’installer confortablement et regarder le ciel parsemé d’étoiles

J’aime visiter les cimetières des petits villages
Voir les noms, les dates sur les pierres tombales
Et imaginer la vie de ces personnes à leur époque

J’aime, après une longue marche, une randonnée à vélo ou à patins à roues alignées,
Revenir fatiguée, mais satisfaite de pouvoir encore le faire

J’aime après une belle journée d’hiver passée au grand air
Me retrouver le soir dans un pyjama confortable
Et me sentir engourdie par la chaleur de la maison

J’aime savoir que tous ceux que j’aime
Sont heureux et en santé

Bien d’autres choses font mon bonheur, mais j’en ai déjà parlé ou en parlerai sur mon blogue.

Je ne tague personne, mais libre à vous si vous êtes intéressés.

mercredi 3 juin 2009

Fait divers


Fait divers

La semaine dernière, une femme de 67 ans a été assassinée par trois jeunes voyous qui voulaient lui voler son sac à main. Les enfants de cette dame, qui a travaillé toute sa vie et qui commençait seulement à en profiter, demandent une peine exemplaire.

Mais voilà que s’élèvent des voix pour excuser ces pauvres jeunes. Leurs amis disent qu’ils n’ont pas eu de chance, que c’est un mauvais coup qui a mal tourné, qu’elle a résisté au lieu de se laisser faire. Qui peut dire quelle réaction il aurait lors d’une agression ? N’est-ce pas un réflexe normal de se défendre ?

Un chroniqueur de La Presse a comparé ce meurtre gratuit à un incident survenu dans sa polyvalente, alors qu’un jeune s’était fait tabasser par un dur de l’école qui aujourd’hui est devenu un honorable agent d’immeubles. La comparaison est boiteuse. Il y a toute une différence entre une bagarre d’écoliers et des vauriens qui battent une vieille dame à mort.

Un spécialiste est même allé dire à la radio qu’il y a des jeunes qui gèrent mal leur montée de testostérone.

Je veux bien qu’il y ait réhabilitation, mais il faut d’abord qu’il y ait punition. Sinon quel message envoie-t-on aux jeunes ? Le message que dans la Belle Province, les petites vieilles de 67 ans n’ont pas une grande valeur. Jeunes fous, frappez, libérez-vous de votre surplus de testostérone, de toute façon vous êtes appelés à un brillant avenir dans l’immobilier.


Pourquoi s’en prendre à la flèche, quand le tireur est présent ?
(Maxime indienne)