(D'après l'oeuvre originale de Sandra Burshell) Départ
L’absence est à l’amour ce qu’est le feu au vent. Il éteint le petit, il allume le grand.
(Bussy-Rabutin)
Les départs ne sont pas les mêmes pour tout le monde. J’ai eu la chance, je dis bien la chance, d’avoir mes enfants avec moi jusque dans la vingtaine, le temps qu’ils terminent leurs études. Et chacun de leurs départs a créé un grand vide dans la maison.
Il y a des jours où je m’ennuie de quand la maison était vivante. Je m’ennuie d’entendre leur musique, leurs taquineries entre eux, de voir leurs manteaux traîner sur la rampe d’escalier, leurs discussions autour de la table. Cet air de jeunesse qu’ils apportaient dans la maison.
À chaque départ, c’est une partie de moi qui s’en allait. Heureusement, ils ne sont pas très loin et reviennent souvent. Et j’ai deux petits-enfants qui comblent la mère poule que je suis.
9 commentaires:
Oui, Solange que tu me rejoins aujourd'hui, mes enfants sont partis et habitent loin de moi et ma p'tite princesse Lydia aussi.
Comme tu l'as si bien écrit, ils me manquent terriblement, ce que tu as écrit, je le vis tous les jours, mais, je dois attendre de les voir trop longtemps.
Bon mercredi et bisous xxxxx
Comme je te comprends Rosie,je sais que j'ai beaucoup de chance de les avoir près de moi.
Une belle harmonie du texte et du dessin!
Comme je ne connais pas l'oeuvre originale, je suis curieuse de savoir comment vous adaptez, et ce que vous adaptez dans vos tabeaux.
C'est plus une copie qu'une adaptation, mais les copies ne sont jamais conformes.
Très joli en tout cas! S. Burshell avait-elle fait son tableau au pastel?
oui,il est fait au pastel, d'ailleur je l'ai pris dans le livre l'Art du pastel de Hazel Harrison.
Juste un p'tit coucou en passant, ma belle.
Bon vendredi et bisous de ta p'tite cousine du Québec.
Je n'ai pas vécu de cette façon le départ de mes enfants. J'en ai deux de partis et deux encore à la maison. En fait, j'ai hâte qu'ils soient tous partis bien que je profite aussi de chaque jour avec ceux qui restent. Et ne mettez pas mon amour pour eux en doute! Je pense qu'on vit tous et toutes différemment notre relation avec nos enfants. J'aime qu'ils volent de leurs propres ailes, j'aime voir l'adulte qu'ils sont devenus et deviennent encore, même si dans certains cas, ils se rendent la vie bien difficile. J'aime aussi ne plus être responsable d'eux. J'ai profité de leur présence, je profite maintenant de la liberté, du moins, ce sera le cas bientôt!
J'adore la citation et l'oeuvre de ce billet.
Bonjour, Solange.
Maintenant, je sais beaucoup sur l'illustration...
Quant au départ, ul appelle souvent un retour...d'autant plus apprécié qu'il y a eu une absence entre temps.
Et j'utilise cet endroit pour dire combien je suis heureux que Encre ait pensé à toi dans sa distribution des prix...
Je partage complètement ce qu'elle dit de toi .
Et merci pour tout.
Bonne journée.
Je t'embrasse.
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