
Engrangeons pour demain
Très tôt, les enfants sont placés en garderie. Puis viennent les années d’école et les nombreuses activités parascolaires. Suivra le choix d’une carrière et les longues années d’études à l’université.
Pendant des années, on travaille d’arrache-pied pour réussir. Et il faut penser à économiser pour un jour prendre une retraite bien méritée.
Mais voilà que des bien-pensants ont décrété que soixante-cinq ans c’était trop jeune pour se reposer. La population vieillisant et les jeunes n’étant pas assez nombreux pour en supporter les coûts, il vaudrait mieux prolonger le temps de travail jusqu’à soixante-dix ans.
Je ne parle pas pour moi, mais pour mes enfants. Est-ce que jouir de la vie sera encore possible pour eux ? Surtout qu’elle est si courte. Ou devront-ils travailler jusqu'à ce que mort s'ensuive ?
Et dire qu’il y a à peine dix ans, la promesse d’avenir c’était la retraite à cinquante-cinq ans.
Très tôt, les enfants sont placés en garderie. Puis viennent les années d’école et les nombreuses activités parascolaires. Suivra le choix d’une carrière et les longues années d’études à l’université.
Pendant des années, on travaille d’arrache-pied pour réussir. Et il faut penser à économiser pour un jour prendre une retraite bien méritée.
Mais voilà que des bien-pensants ont décrété que soixante-cinq ans c’était trop jeune pour se reposer. La population vieillisant et les jeunes n’étant pas assez nombreux pour en supporter les coûts, il vaudrait mieux prolonger le temps de travail jusqu’à soixante-dix ans.
Je ne parle pas pour moi, mais pour mes enfants. Est-ce que jouir de la vie sera encore possible pour eux ? Surtout qu’elle est si courte. Ou devront-ils travailler jusqu'à ce que mort s'ensuive ?
Et dire qu’il y a à peine dix ans, la promesse d’avenir c’était la retraite à cinquante-cinq ans.