L’Absence
Un vague à l’âme persistant
La gorge qui se serre souvent
Ne plus entendre les longues conversations téléphoniques
Avoir la maison pour nos besoins uniques
Les quelques effets laissés
Souvenirs inutilisés
Nous rappellent à chaque instant
Le départ du dernier enfant
Une place à table qu’on essaie de combler chaque semaine
En y arrivant à peine
Une robe de chambre suspendue dans la penderie
Rappelle les beaux samedis d’été flânant sur la galerie
Les photos qu’on ne veut plus voir
Parce qu’elles renouvellent le désespoir
D’avoir perdu pour toujours
Ce qui était un grand amour
Les dimanches soir après le souper en famille
Le départ de mes garçons et de mes filles
Font que chaque lundi j’ai peine
À débuter la semaine
Un téléphone, un message sur le répondeur
Un courriel et me voilà de bonne humeur
Un vague à l’âme persistant
La gorge qui se serre souvent
Ne plus entendre les longues conversations téléphoniques
Avoir la maison pour nos besoins uniques
Les quelques effets laissés
Souvenirs inutilisés
Nous rappellent à chaque instant
Le départ du dernier enfant
Une place à table qu’on essaie de combler chaque semaine
En y arrivant à peine
Une robe de chambre suspendue dans la penderie
Rappelle les beaux samedis d’été flânant sur la galerie
Les photos qu’on ne veut plus voir
Parce qu’elles renouvellent le désespoir
D’avoir perdu pour toujours
Ce qui était un grand amour
Les dimanches soir après le souper en famille
Le départ de mes garçons et de mes filles
Font que chaque lundi j’ai peine
À débuter la semaine
Un téléphone, un message sur le répondeur
Un courriel et me voilà de bonne humeur
(septembre 2007)
L’absence d’un enfant, d’un amour,
L’absence est la même…
Quand on a dit je t’aime un jour
Le silence est le même
L’absence d’un enfant, d’un amour,
L’absence est la même…
Quand on a dit je t’aime un jour
Le silence est le même
Serge Reggiani
37 commentaires:
Quel beau texte...Et cette si mignonne toile, j'adore...Ouf. Ce déchirement,cette peine d'amour de manque d'enfant, je l'ai vécu trop tôt, bien avant l'âge adulte de mon Fafouin. Mais ce qui me rassure, c'est le lien indéfectible qui nous unit. Et il sait qu'il pourra toujours compter sur mon amour de maman.
Très beau texte, émouvant, le manque d'enfants se fait ressentir.... mignonne ta toile
Bisous
Françoise
Il est beau ce chat dans cette jolie toile...j'ai toujoursd aimé Régiani...bonne journée Solange...
L'absence... que penser de l'absence présence? Tu sais, il (ou elle) est là physiquement mais pas là réellement... alors on se promène entre doute, colère et tristesse. L'absence, c'est terrible. Gros bisous
c'est vrai que le coeur se serre quand les enfants quittent le bercail..mais si onles sait heureux de prendre leur envol, on partage leur bonheur.
Bonjour, Solange.
C'est ton amour, qui s'exprime, une fois de plus, avec des mots vrais qui renvoient de vraies images, comme le chat et l'oiseau, à travers une glace.
Merci beaucoup pour ce nouveau moment d'émotion.
Bonne journée.
Je t'embrasse.
J'aime beaucoup cette toile...
Le chat semble attendre, il y a une certaine mélancolie qui s'y dégage..
L'absence c'est une boule au ventre qui se cristallise dans le silence.
Alors lorsque nouvelles inondent le coeur, c'est la légèreté de ce bonheur de savoir l'amour vivant..
J'ai aimé texte et toile, merci Solange..
Je t'emnbrasse d'un bisou ensoleillé. Belle journée à toi.
Ma gorge est serrée et mes yeux se mouillent....
L'effet que m'a toujours fait la chanson de Reggiani, et là ton poème, si beau, si nostalgique, si poignant...et ton tableau si parlant. Merci Solange, j'espère juste que vous allez bien !!
Pardon, je mélange les "tu" et les "vous" :)) l'émotion !
Dur moment que celui de la séparation d avec ces enfants ou tout autres....Mr Regiani a toujours su exprimer grands nombres d'émotions
bises Solange
C'est tout à fait cela ! Moi, j'ai pleuré devant l'emplacement d'un bureau, puis d'une armoire, plusieurs fois ! Et l'on fait comme le chat derrière sa vitre. On attend le sms, le mail, le télèphone, et ... surtout le coup de sonnette.
Bises mon amie
Nettoue
C'est un poème tellement poignant. Solange, vous me faites presque pleurer ce matin.
Quel joli texte, Solange.
Nous faisons des petits d'abor pour nous-mêmes, mais après ils ont leur propre vie.
Cela fait drôle quand le dernier part. On s'est retrouvé tous les deux avec mon Chéri (qui n'est pas leur vrai père, mais qui a été un second père pour mes fils), je disais tout seuls dans cette grande maison. Heureusement à cette époque il y avait encore Pipo, le chien et Choupette la jolie petite chatte, et puis un jour ils s'en sont allés aussi.
J'ai la chance que mes enfants et petits-enfants n'habitent pas très loin d'ici.
Je ne me souvenais pas de ces paroles , départ de l'enfant, un objetr qui nous rappelle, et puis un coup de téléphone que l'on attend, tiens l'enfant est toujours là , iol nous redonne quelques espoirs .. très fort, très joil ..bises
Bonsoir Solange, Tendre Amie :
D'abord l'image, je me demandais. Chat et oiseau normalement se coursent un peu comme les parents et les enfants à certains moments... mais l'absence que représente la vitre ne peut que les rapprocher.
Je ne connaitrai jamais ce que tu décris si bien mais je puis l'imaginer.
Tant de présence et puis, d'un coup, oui un souvenir qui sans trâine nous entraine vers la pensée du passé.
Et ce lundi dont tu parles si bien tout autant au demeurant que du sms ou du message qui relie.
La vie mon Amie mais pense aussi à ce bonheur qui est en Toi et qui en fait est la vraie raison de ton manque.
Cà est le principal non !
Porte toi bien et je pose un sourire pour ton prochain lundi.
Merci de Toi et ma pensée à ta petite famille.
Liedich.
N'est ce pas une des fonctions de l'Art et par les moyens qui sont siens que d'exprimer ses douleurs, ses peines, ses joies aussi.
Ici, c'est poignant mais si beau.
coucou solange,
Très beau ce tableau, dans l'attente, et magnifique texte, un beau cri d'une maman, pas facile d'attendre que la semaine passe, mais vivement le prochain wk alors bonne soirée bisous
Nanou la terre, c'est ce qui est le plus important, qu'il sache qu'il peut compter sur toi.
Françoise, pourtant je suis bien entourée.
Le Pierrot, c'était mon chanteur préféré.
Plume, cette absence-là je ne l'ai pas connue.
Gazou, c'est un mélange de sentiments heureux pour eux, mais tristes un peu tout de même.
Herbert, je souffre d'un trop plein.
Merci Charlie, l'absence sous toutes ses formes est pénible.
Pralinette, le tutoiement ne me dérange pas du tout. Je comprends la peine surtout que vos enfants sont éloignés.
Canelle, Réggiani savait nous émouvoir.
Nettoue, c'est tout à fait ça.
Encre, tes enfants sont encore jeunes, mais je sais que tu peux comprendre.
Claude, la maison qui était trop petite devient tout à coup trop grande.
Liedich, je me plains le ventre plein. Mes enfants habitent tout près et viennent souper (votre dîner...)tous les dimanches et je garde mes petits enfants régulièrement, mais les parents gâtés n'en ont jamais assez faut croire. Mes amitiés à vous deux.
Merci Louis-Paul et Musearevelise.
Bisous et très bonne journée de vendredi
Françoise
ton pastel reflète bien ton poème, l'envol de l'oiseau et le chat qui reste là à attendre la prochaine visite...;très émonvant!bisous
Mon fils et son épouse sont partis en vacances ce matin. Ils habitent en face chez-moi; juste en allée à traverser. Et je m'occupe de Wilson le chat. Je ne peux pas le prendre, car avec Scarlett ??? Ton tableau me fait penser à lui, qui malgré tout ceux qui vont aller le voir va les attendre derrière sa fenêtre
Bises mon amie
Nettoue
Magnfique toile superbe réalisation et adorable petit chaton !
Un écrit touchant qui me rappelle ma chère Maman, qui nous a vu partir les uns après les autres, nous étions quatre frères et soeurs et elle ne disait rien, mais j'ai vu un jour son chagrin quand, moi, la petite dernière, j'ai quitté la maison. Je n'avais pas pensé la peine que cela représentait pour elle mais j'étais la dernière, et là ce fut dure pour elle je le sais mais j'ai toujours été là pour elle et l'amour qu'elle nous a donné à mes frères et soeur, nous lui rendont en étant très proches d'elle.
Bisous Solange et bon week-end.
Amitiés. Monique
Dame de choeur,merci.
Nettoue, pauvre chat il va trouver les vacances longues, je suis certaine qu'il boudera à leur retour.
Monicalisa, cet amour nous est toujours rendu.
Bisous et très bon samedi
françoise
Très bon week-end ma Solange. Je t'embrasse
Nettoue
J’ai été privé de toutes ces émotions que vous décrivez.
Je n’ai pas vécu le syndrome de la maison vidée.
Nous sommes divorcés la mère de mes enfants et moi.
Je n’ai pas ressenti le départ comme un déchirement mes filles vivaient leur quotidien avec leur mère.
Je ne me suis jamais apitoyé sur l’un de leurs objets oubliés.
Après l’époque des jouets et jeux mes filles n’ont jamais rien laissé chez moi.
Mais je peux imaginer avoir moi aussi tout ressenti ce dont toutes vous parlez.
Car ce n’est que d’amour dont il est question dans vos témoignages.
Je vous envie amicalement car vos enfants sont encore dans vos cœurs et vos vies.
Mes filles ne sont plus jamais dans ma vie.
Je n’ai plus été un père génial, exceptionnel, formidable, solidaire et toujours présent lorsque chacune d’elle a eu vingt-six ans…
Ma fille ainée a 37 ans, sa sœur 33.
Je vous laisse calculer depuis combien d’années je n’ai plus vu mon ainée.
Ma cadette et moi nous sommes revus un peu mais la magie était envolée, nous étions des étrangers…
Je vis à nouveau sans plus avoir jamais la plus infime information sur ce qu’il est en train de se passer dans leur vie.
J’ai eu deux bébés, enfants, ados, que j’ai aimé passionnément et ce fut réciproque.
Aujourd’hui elles sont quelque part dans ce Monde et moi ici.
Cette absence est comme un deuil… Un deuil doit se faire…
J’ai fini par accepter de le faire pour me donner le droit de vivre et même d’être heureux…
Je suis heureux mais dans une absence totale de celles que j’ai aimé comme un père aime.
Je t’embrasse en terminant par « oui je suis redevenu heureux ».
Non, cette absence insensée ne me blesse plus !
@mitié Solange, Marc de Metz.
Un très beau texte Solange et si vrai! Et comme ton chat l'illustre bien.
Cette phrase de Serge Réggiani est également très belle.
Bisous et bonne fin de semaine
Dominique
Marc, tu n'as pas connu toutes ces émotions, mais tu en as connu d'autres qui sont tellement plus éprouvantes.Maintenant que la page est tournée je te souhaite tout le bonheur possible.
C'est tellement vrai!
quand ils prennent leur envol tout contents, ils ne voient pas "le vide" laissé derrière eux
Bisous
Viviane
Ceux que l'on aime nous manquent... et tu as écrit là merveilleusement bien ce que chacun peut ressentir.
L'enfant, l'époux, le parent... la vie est faite d'absences... et c'est si dur parfois.
Je te comprends quand tu dis qu'un message peut t'aider le lundi à repartir du bon pied...
Je t'embrasse très fort...
Quel moment de nostalgie et de tendresse... J'ai vécu ça de manière paradoxale, celui d'une maman qui se réjouit du bonheur et de l'autonomie de sa grande fille en se disant : « Mission accomplie, elle est outillée pour vivre sa vie » et le coeur qui se serre, les yeux qui se mouillent en passant devant la porte fermée de sa chambre... Quand on tombe sur ses dessins d'enfant, ses écrits de petite fille, ses costumes de théâtre, ses toiles inachevées, ses livres, ses cahiers, ses patins à roues alignées devenus trop petits, etc.
Et puis tout à coup, un coup de fil, sa voix enjouée, des nouvelles d'eux, son amoureux, son petit bébé, elle-même... « On peut tu s'inviter à souper M'man? » ou encore « Ça t'adonnerait tu de venir garder Félixe cet après-midi ». La chance que j'ai, c'est que nous vivons dans la même ville, une dizaine de kilomètres nous séparent. Mais la première fois qu'elle est partie, à 17 ans, c'était pour aller travailler au loin, dans l'Ouest canadien, histoire d'apprendre l'anglais entre la fin du secondaire et le début du Cégep. Je me souviens du vide immense... Un vertige!
Viviane, et dire qu'on a fait la même chose un jour.
Quichottine, on a tous connu ça un jour ou l'autre, ça fait partie de la vie.
Zoreilles, on a beau les savoir bien préparés pour la vie, ils reste toujours nos enfants et tout ce qui les affecte nous touche aussi.
Je comprends tellement ce tourment. je l'ai vécu lorsque les filles ont quitté la maison.
Je le ressens toujours lorsque mes petits enfants venus passer quelques jours à la maison repartent. Ce ballon oublié au jardin, ces cris d'enfants que l'on n'entend plus...
Merci d'être passée à la petite maison.
Amitiés
Sophie
bonjour grand'mère! Pas d'accord avec vous , je suis aussi une grand'mère qui s'est régalée de ses petits enfants, qui n' a plus son mari et me voilà seule dans ma maison!!! Je me retrouve, mon entrée est pleine de mes peintures,ma table de cuisine pleine de livres, mes voisins sont adorables, il n'y a pas que la famille, il ya aussi les autres,il faut leur rendre visite demander un service. Se réveiller le matin en se disant ouf je suis encore là, quel est le programme de la journée? Courage...
Anonyme, Je ne crois pas posséder la vérité, et je ne suis pas non plus torturée par l'ennui. C'est un poème qui exprime des sentiments et je continue à vivre pleinement ma vie.
Et comme le citait si justement Molière :
"Et l'absence de ce qu'on aime, quelque peu qu'elle dure, a toujours trop duré".
Bisous et bonne soirée Solange et merci de ta visite et de ton charmant commentaire. Amitiés. Monique
C'est si vrai ce que tu racontes. Lorsque mon dernier enfant (j'en ai 2) est parti pour Nice à 900 kms pour supporter cela nous avons décidé de déménager, d'acheter une autre maison pour ne pas vivre sur ces souvenirs et surtout nous lancer dans un nouveau projet. A chaque fois que nous nous retrouvons (2 fois par an environ) c'est un vrai plaisir. Bisous
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