L’apprentissage
Notre vie vaut ce qu’elle nous a coûté d’efforts.
François Mauriac
Ce matin, en faisant ma marche, j’ai croisé un autobus scolaire. Dans cet autobus, il y avait un petit garçon, le front collé sur la fenêtre qui regardait tristement défiler le paysage. Je me suis revue dans ma classe, au primaire, regardant par la fenêtre, la cour, les arbres, et rêvant de vacances. Bien loin de me soucier du nombre de pommes que Colette avait par rapport à Colin.
L’école c’est l’apprentissage de la vie. C’est là que l’on fait connaissance avec la méchanceté, qu’on apprend à obéir aux ordres, à être soucieux du devoir, à détester les lundis. Bien sûr, il y a de bons moments, comme plus tard dans la vie, d’ailleurs.
En tant qu’adulte, on a souvent tendance à oublier combien l’école peut être traumatisante pour un enfant.
Notre vie vaut ce qu’elle nous a coûté d’efforts.
François Mauriac
Ce matin, en faisant ma marche, j’ai croisé un autobus scolaire. Dans cet autobus, il y avait un petit garçon, le front collé sur la fenêtre qui regardait tristement défiler le paysage. Je me suis revue dans ma classe, au primaire, regardant par la fenêtre, la cour, les arbres, et rêvant de vacances. Bien loin de me soucier du nombre de pommes que Colette avait par rapport à Colin.
L’école c’est l’apprentissage de la vie. C’est là que l’on fait connaissance avec la méchanceté, qu’on apprend à obéir aux ordres, à être soucieux du devoir, à détester les lundis. Bien sûr, il y a de bons moments, comme plus tard dans la vie, d’ailleurs.
En tant qu’adulte, on a souvent tendance à oublier combien l’école peut être traumatisante pour un enfant.
25 commentaires:
Je n'ai jamais oublié le traumatisme de l'école. C'est pour ça que j'y suis resté jusqu'à 30 ans...
He, he, je la connais celle-là!!!
Très bien rendu! Tu réussis un réalisme frappant.
L'école, c'est où on apprend à apprendre.
Bonne journée!
Vraiment très belle cette peinture d'Ingrid, tu l'as très bien réussie, bravo, le visage est si beau et expressif.
Je ne garde pas trop de mauvais souvenirs de l'école, je m'y suis bien amusée, j'ai toujours aimé apprendre, pas souvenirs de traumatismes, mais c'est différent à chacun.
Bon jeudi et bisous xxxxx
Encore une magnifique peinture, beau réalisme
Bisous
Françoise
Encore cette semaine j'ai fait un cauchemar dans lequel mon patron me réprimandait. Il se transformait peu à peu en mon prof de maths 536 du Collège Laval.
Si y a quelqu'un qui sait jusqu'à quel point toi et ton frère avez pu vous ennuyer royalement à l'école c'est bien moi. Les dimanches soir on entendait "Ça me tente pas d'aller à l'école demain" sur un ton plaintif.
C'est ainsi que ceux qui ont de la chance et sont heureux ne comprennent jamais la souffrance des autres
ce poème de Sully Prudhomme l'illustre bien:
Première solitude
On voit dans les sombres écoles
Des petits qui pleurent toujours ;
Les autres font leurs cabrioles,
Eux, ils restent au fond des cours.
Leurs blouses sont très bien tirées,
Leurs pantalons en bon état,
Leurs chaussures toujours cirées ;
Ils ont l'air sage et délicat.
Les forts les appellent des filles,
Et les malins des innocents :
Ils sont doux, ils donnent leurs billes,
Ils ne seront pas commerçants.
Les plus poltrons leur font des niches,
Et les gourmands sont leurs copains ;
Leurs camarades les croient riches,
Parce qu'ils se lavent les mains.
Ils frissonnent sous l'oeil du maître,
Son ombre les rend malheureux.
Ces enfants n'auraient pas dû naître,
L'enfance est trop dure pour eux !
Oh ! La leçon qui n'est pas sue,
Le devoir qui n'est pas fini !
Une réprimande reçue,
Le déshonneur d'être puni !
Tout leur est terreur et martyre :
Le jour, c'est la cloche, et, le soir,
Quand le maître enfin se retire,
C'est le désert du grand dortoir ;
La lueur des lampes y tremble
Sur les linceuls des lits de fer ;
Le sifflet des dormeurs ressemble
Au vent sur les tombes, l'hiver.
Pendant que les autres sommeillent,
Faits au coucher de la prison,
Ils pensent au dimanche, ils veillent
Pour se rappeler la maison ;
Ils songent qu'ils dormaient naguères
Douillettement ensevelis
Dans les berceaux, et que les mères
Les prenaient parfois dans leurs lits.
Ô mères, coupables absentes,
Qu'alors vous leur paraissez loin !
A ces créatures naissantes
Il manque un indicible soin ;
On leur a donné les chemises,
Les couvertures qu'il leur faut :
D'autres que vous les leur ont mises,
Elles ne leur tiennent pas chaud.
Mais, tout ingrates que vous êtes,
Ils ne peuvent vous oublier,
Et cachent leurs petites têtes,
En sanglotant, sous l'oreiller.
Merci Micheline pour ce beau poème je ne le connaissais pas, il est bien d'à-propos.
Bisous et bonne journée de vendredi
Françoise
Je ne garde pas de mauvais souvenirs de l'école sauf de ma dernière année primaire,j'aurais dû passer au collège,j'avais de bonnes notes,mais mes parents me trouvaient trop jeune pour partir à la grande ville où se trouvait le collège et je me suis profondément ennuyée,ce fut une année de grande tristesse
C'est difficile pour des parents de savoir ce qui est le mieux pour leurs enfants. S'ils sont en avance ils s'ennuient et s'ils sont trop jeunes les plus vieux leurs font des misères.
Bisous et bonne journée de samedi
françoise
Quelle belle enfant! Vous réussissez si bien les portraits.
J'aimais ça l'école, moi et beaucoup à part ça. Je me rappelle avec émotion les vêtements neufs de la rentrée et l'odeur des nouveaux cahiers. J'ai tellemnt aimé que j'ai enseigné vingt-sept ans!
Coucou ... On s'amuse chez Plume, on swing, on danse, on oublie ! Tu viens ? Gros bisous
Gros bisous de ce dimanche très pluvieux
Françoise
Femme libre c'est vrai que l'odeur des cahiers neufs sent bon et la rentrée c'est excitant. Mais moi je trouvais la suite longue.
Bisous et bonne journée de début de semaine
françoise
Un p'tit bonjour pour te souhaiter un bon début de semaine.
Bon lundi et bisous xxxx
l'école est peut-être comme la langue, la pire et la meilleure des choses:
tant d'injustices , tant de bourrage de crânes , d'autoritarisme aveugle et tant de creuset d'amour pour faire éclore un peu de rationnel, de cette liberté de pensée qui rendraient les hommes plus fraternels.
je me suis essayée pendant plus de 37 ans à faire de mon mieux sans être déçue.
J'ai beaucoup de respect pour les personnes qui ont consacré leur vie à éduquer les enfants pour en faire des adultes responsables.
Très beau portrait. J'ai aimé l'école primaire mais détesté le secondaire. Trop de moqueries, trop d'attention portée aux vêtements, à l'apparence, à la 'coolerie'. J'ai recommancé à aimer l'école à l'université. Le temps des moqueries était passé et je pouvais apprendre avec plaisir et échanger respectueusement avec des gens venant de partout dans le monde.
Décidément, j'aime beaucoup vos portraits!
Merci Encre, je veux aussi essayer autres choses parce que tout me tente.Peut-être qu'un jour je trouverai une spécialité.
Bonjour, Solange. La peinture me plaît beaucoup et, en même temps, elle me surprend. C'est ce qui fait son charme.
Quant à l'école, moi, j'y suis resté 56 ans...
Mais, dans ma période post-étudiante, j'ai eu pour objectif premeier de rendre les enfants et les adolescents heureux. Pour éviter cette image que tu décris si bien.
Merci de tes nombreux passages.
Tu peux naturellement imprimer les notes de musique. C'est un honneur pour moi.
Merci et bonne journée
Bisous
C'est si vrai ce que tu dis. Même si j'étais bonne élève, J'étais à l'école une enfant triste, solitaire qui se demandait ce qu'elle faisait ici, qui aurait aimé être dehors, libre. J'en garde des traces aujourd'hui. Bises
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