dimanche 26 avril 2015

Je ne sais pas encore

Pastel

Je ne sais pas encore

Je ne sais pas encore
Après tant d’années de yoga
Être à l’écoute de mon corps
Pour qu’il ne s’épuise pas

Je ne sais pas encore
Aller l’âme légère
Sans inquiétudes ni remords
Le lot de bien des mères

Je ne sais pas encore
Dire non aux importuns
Malgré bien des efforts
Suis sensible pour chacun

Je ne sais pas encore
Pourquoi quand arrive un malheur
Comme ironie du sort
Il est suivi de plusieurs

Je ne sais pas encore
À quoi rime la vie
Et pourquoi la mort
Et toutes ces maladies

Je ne sais pas encore
Bien des choses m’échappent
Mais je sais l’amour plus fort
Que tous ces aléas

Solange Raymond

mardi 14 avril 2015

L’amour est la fleur du printemps

Pastel

L’amour est la fleur du printemps

L’amour est la fleur du printemps de la vie ; toute fleur se fane.
Plusieurs changent le bouquet, parfois le vase qui le contenait ;
Les bouquets d’été et d’automne ont rarement l’éclat et surtout pas la nouveauté des fleurs du printemps.
Mais le souvenir d’un beau bouquet reste.

Ernest Ouellet

dimanche 29 mars 2015

Après l'hiver

Pastel

Après l'hiver

N’attendez pas de moi que je vais vous donner
Des raisons contre Dieu que je vois rayonner ;
La nuit meurt, l’hiver fuit ; maintenant la lumière,
Dans les champs, dans les bois, est partout la première.
Je suis par le printemps vaguement attendri.
Avril est un enfant, frêle, charmant, fleuri ;
Je sens devant l’enfance et devant le zéphyre
Je ne sais quel besoin de pleurer et de rire ;
Mai complète ma joie et s’ajoute à mes pleurs.
Jeanne, Georges, accourez, puisque voilà des fleurs.
Accourez, la forêt chante, l’azur se dore,
Vous n’avez pas le droit d’être absents de l’aurore.
Je suis un vieux songeur et j’ai besoin de vous,
Venez, je veux aimer, être juste, être doux,
Croire, remercier confusément les choses,
Vivre sans reprocher les épines aux roses,
Être enfin un bonhomme acceptant le bon Dieu.
Ô printemps ! bois sacrés ! ciel profondément bleu !
On sent un souffle d’air vivant qui vous pénètre,
Et l’ouverture au loin d’une blanche fenêtre ;
On mêle sa pensée au clair-obscur des eaux ;
On a le doux bonheur d’être avec les oiseaux
Et de voir, sous l’abri des branches printanières,
Ces messieurs faire avec ces dames des manières.

Victor Hugo, 26 juin 1878

dimanche 22 mars 2015

Guardalavaca, Cuba

Enfin l'été

Visite des alentours en calèche

Habitations cubaines

École primaire

Belle d'autrefois

La mer

La plage

Les vacanciers sont rois

Soleil couchant

Au revoir Cuba

Retour chez nous

Encore de la neige et du froid

jeudi 5 mars 2015

Petite pause

Acrylique

Petite pause

Petite pause, le temps d’aller réchauffer mes vieux os sous le ciel de Cuba.

À bientôt.

samedi 21 février 2015

Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe !

Pastel

Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe !

Oh ! n'insultez jamais une femme qui tombe !
Qui sait sous quel fardeau la pauvre âme succombe !
Qui sait combien de jours sa faim a combattu !
Quand le vent du malheur ébranlait leur vertu,
Qui de nous n'a pas vu de ces femmes brisées
S'y cramponner longtemps de leurs mains épuisées !
Comme au bout d'une branche on voit étinceler
Une goutte de pluie où le ciel vient briller,
Qu'on secoue avec l'arbre et qui tremble et qui lutte,
Perle avant de tomber et fange après sa chute !

La faute en est à nous ; à toi, riche ! à ton or !
Cette fange d'ailleurs contient l'eau pure encor.
Pour que la goutte d'eau sorte de la poussière,
Et redevienne perle en sa splendeur première,
Il suffit, c'est ainsi que tout remonte au jour,
D'un rayon de soleil ou d'un rayon d'amour !

Victor Hugo
Le 6 septembre 1835

dimanche 8 février 2015

Tête à tête

Pastel et acrylique

Tête à tête

Il n’y a point d’absurdités qui ne trouvent de têtes toutes disposées à les recevoir.
Mlle de Sommery

Des pauvres têtes mal conformées, le premier tort est à la nature, le second à l’éducation.
Victor Hugo

Je t’aime, mets-toi ça dans la tête.
Simone de Beauvoir

Quand on a perdu sa tête, on ne pleure pas ses cheveux.
Proverbe russe