
Les fleurs
Vous avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs qui se penchaient vers vous
Soudain nous ont aimés et que l’une d’entre elles
Pour nous toucher tous deux, tomba sur mes genoux
Émile Verhaeren (Heure d’après-midi)
Nous sommes les fleurs des fleuristes
Nous les fleurs des marchands
Les petites fleurs qui sont tristes
De ne pas fleurir dans les champs
Edmond Rostand (Les Musardises)
Elle ne sera pas sur les étals
Des marchands cette saison
Elle a fleuri sur une table
Entre pastels et crayons
Aucune odeur n’émane d’elle
Comme ses sœurs dans le jardin
L’avantage de la demoiselle
C’est qu’elle ne fanera point
Je vous l’offre de bonne grâce
Avec mes vœux et tout le tralala
À l’occasion de la Pâques
Car le printemps est déjà là
Vous avez dit, tel soir, des paroles si belles
Que sans doute les fleurs qui se penchaient vers vous
Soudain nous ont aimés et que l’une d’entre elles
Pour nous toucher tous deux, tomba sur mes genoux
Émile Verhaeren (Heure d’après-midi)
Nous sommes les fleurs des fleuristes
Nous les fleurs des marchands
Les petites fleurs qui sont tristes
De ne pas fleurir dans les champs
Edmond Rostand (Les Musardises)
Elle ne sera pas sur les étals
Des marchands cette saison
Elle a fleuri sur une table
Entre pastels et crayons
Aucune odeur n’émane d’elle
Comme ses sœurs dans le jardin
L’avantage de la demoiselle
C’est qu’elle ne fanera point
Je vous l’offre de bonne grâce
Avec mes vœux et tout le tralala
À l’occasion de la Pâques
Car le printemps est déjà là