Grand-père Noé

Un petit retour vers l'enfance, avec cette acrylique et cette comptine.

Grand-père Noé

C’est notre grand-père Noé
Patriarche digne
Que l’bon Dieu a conservé
Pour planter sa vigne.
Il s’est fait faire un bateau
Pour se préserver de l’eau
Qui fut son son son, qui fut re re re,
Qui fut son, qui fut re,
Qui fut son refuge
Pendant le déluge.

Quand la mer Rouge apparut
À la troupe noire
Les Israélites ont cru
Qu’il fallait la boire.
Mais Moïse fut plus fin
Il dit : ce n’est pas du vin
Il la pas pas pas, il la sa sa sa,
Il la pas, il la sa,
Il la passa toute
Sans en boire une goutte.

C’est au fond d’un verre trop plein
Que l’on perd la tête
Ce n’est pas d’un bon chrétien
D’avoir l’air si bête.
Celui qui boit trop, mon vieux
En aura mal aux cheveux
Prends-en ma ma ma, prends-en pa pa pa,
Prends-en ma, prends-en pa,
Prends-en ma parole,
Et lâche la fiole.

(Auteur inconnu)

Danse africaine

Danse africaine

Voilà, depuis quatre semaines
Le jeudi soir je m’amène
Dans un studio au deuxième
Pour faire d’la danse africaine

Toutes les élèves sont des filles
Sur percussions on s’émoustille
Rythmes africains ou des Antilles
Le prof devant, c’est ma fille

Faut que je suive ses conseils
Pas trop forcer l’appareil
Car de toutes ces abeilles
C’est moi qui suis la plus vieille

À présent que je l’ai dit
Vous connaissez ma folie
Et voilà, c’est reparti
Je m’amuse en ouistiti

Le temps

Je n’ai pas le temps. Une phrase qui revient souvent dans les conversations. Pourtant, le temps semble variable. Pour un enfant le temps est long, les jours de fête et Noël n’en finissent plus d’arriver.

C’est quand ils ont des travaux à remettre que les adolescents trouvent les délais trop courts.

Les parents voient leurs enfants vieillir trop vite. Et les grands-parents n’ont pas assez de leur retraite pour tout faire.

Comme ce temps m’a manqué dernièrement, j’ai pensé vous présenter mes quatre coups de cœur.

Mérédith 3 mois

Béatrice 1 an et demi

Arnaud 5 ans

Ingrid à 14 ans

Ma rue

Acrylique d'après une photo de Fanfan

pour mettre un peu de gaieté dans ces jours sombres

Ma rue

Ma rue est déserte ce soir.

Quelques feuilles tombent des arbres en une valse lente. Elles vont rejoindre celles déjà tombées et pas encore ramassées, parce que toutes mouillées.

Un ciel sans lune. Seul le réverbère répand une lueur blafarde.

La balancelle, nue sans ses coussins jette un regard triste sur tout ça.